Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
H.P. comme dans H.E.L.P.
25 août 2018

La petite maison dans la prairie ...

On se souvient tous de la famille Ingalls ...

Crédit photo ; https://one360.eu/blog/archives/39030

 

Celles et ceux de ma génération ne peuvent pas ne pas avoir regardé au moins une fois un épisode, ... ne peuvent pas avoir écraser une larme.

J'ai également habité dans une petite maison dans la prairie, c'était il y a plus de 40 ans.

L'ambiance était bien différente ! Pour moi, c'était la petite maison de l'angoisse.

La journée se passait souvent bien. De retour de l'école, nous avions des prairies autour de la maison et un bosquet à l'arrière pour jouer avec mon frère.

Mon frère ne mangeait ni ne dormait à la maison mais à quelques centaines de mètres chez un couple du même âge que mes parents. Il était "officieusement" adopté par ces personnes, Roger et Mary. Ils ont été la bouée de sauvetage de mon frère ... Il n'a pas connu l'angoisse de "ma" petite maison dans la prairie.

Mes parents partaient très souvent la nuit tombée ... En me disant toujours : "Tu es un grand garçon maintenant ! Tu peux rester tout seul." Je devais avoir 8 ans ...

Comme je vous le disais, mes "parents" - Dieu qu'il m'est difficile à prononcer ces mots - partaient souvent le soir. Surtout en début de mois lorsque mon père "touchait" son chômage (entendez recevait ses allocations de chômage). Ils sortaient écumer les cafés et bars de la ville ...

Cela durait une semaine, le temps d'user une grosse partie de leur argent.

La tombée de la nuit était angoissante

La maison était à la limite de d'insalubrité, sale et humide. Je me souviens du tapis dans ma chambre qui se décollait pour dévoiler de la moisissure, des espèces de tâches noires duveteuses. 

Plus que cela, je me souviens des bruits. Je crois que tous les enfants ont eu un jour peur du noir et de ses bruits. Moi, j'en ai encore peur. Plus autant, je vous assure mais je suis encore mal à l'aise quand je suis seul chez moi... 

Je me souviens du ouf de soulagement que je poussais lorsque je voyais l'éclat des phares de la voiture dans les fenêtres de ma chambre alors qu'allait commencer la seconde partie de la nuit.

Les engueulades, les coups, le venin qu'ils se crachaient à la gueule ... 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
H.P. comme dans H.E.L.P.
Publicité
Archives
Newsletter
H.P. comme dans H.E.L.P.
Publicité